Je vais vous expliquer comment je percevais l'Aïd ici , au Maroc!

Tout d'abord je vous mets dans le contexte , je suis bi-nationale je suis française mais aussi marocaine , j'ai vécu les 20 premières année de ma vie en France et ne venais au Maroc que pour les vacances d'été à Agadir, soit un mois et demi dans l'année qui se résumé à mangé des Kebabs , se baigner , joué aux cartes , bronzé , et faire un tour sur le dos de l'âne du voisin.
Donc quand je suis venue vivre à Marrakech , se fut le choc des cultures , je n'avais jamais passé d'Aïd ici , voila mon ressentit la première année.

La semaine avant l'Aïd , les rue sont désertes et les magasins bondés . Les rayons du Supermarché et les étalages des vendeurs de légumes sont vides . Les gens ne sont pas du tout plus gentils ou compréhensif , ils sont sur la corde de raide et limites agressifs .On m'avait toujours dit que se doit être merveilleux de passé la fête ici , car les gens doivent partager et donné de leur personnes , et que se doit être beau à voir mais bien au contraire.

Dans les magasins , les femmes se bousculent et se donnent des grands coup de chariots dans les reins pour attrapé les plus de paquets de sucre et de semoule , le mari qui veut faire le beau devant sa femme fait la grosse voie pour dissuader l'homme dans face de prendre les derniers litres d'huile.
Les enfants courent partout les bras chargés de cadeaux et se tape les uns les autres car (bien sur) il n'y en a pas assez! enfin tout le monde y va de son petit geste , j'ai même vu une veille dame avec une canne poussé un femme enceinte pour de la farine , tout les rayons du Marjane (auchan en France) deviennent subitement primordial , le rayons des produits vaisselles devient le parcours du combattant , entre les chariot en travers et les pots explosé qui jonche le sols , ... , les stands d'olives et autres condiments vendus à la pièce sont éventrés ...

Mais la encore on peut se dire , c'est l'euphorie du moment, la joie de la préparation, l'enthousiasme de ce que ça représente ...

Moi j'ai plus perçu ça comme la fin du monde , les gens qui font des réserves , avant de se planquer au fond du boomker .

Mais le pire pour moi , je dit bien le pire!!!!! ( suspence) c'est le jour "J" .
Car voir le ciel de ma ville noircir en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire par la fumée des milliers de barbecues improvisés sur la voie publique (mais également dans les appartements) , les déchets de moutons calcinés qui commence à sentir fort , ... , une odeur de mort ( animal ) et de cramé stagne sur la ville durant une semaine .

Ce qui me paraissait totalement incompréhensible au début m'apparait comme une évidence , ( enfin pas tout non plus , j'ai toujours pas compris pourquoi ma tartine tombe toujours du coté beurré!) Car , au fil des ans , j'ai put m'intégrai à tous ça , et j'en suis assez fière même!

Je ne vois plus des choses qui m'agacent , mais bien des chose positives qui en ressortent.

Je ne vois plus une famille entière en train de piller le supermarché mais bien une famille unie qui sort bras dessus bras dessous , qui s'entraide, avec un mari qui soutient sa femme si elle n'arrive pas à se servir seule dans le rayon avec des enfants qui ont consciences que c'est aussi le moment des présents .

Je ne vois plus des milliers de feu gisant à même le sols , mais des barbecues convivial où des gens qui ne se connaissent pas dinent ensemble et partage leur nourriture.

Je ne vois plus ça comme une débandade et une razzia , mais comme des courses conséquente pour ne pas avoir à ressortir pendant cette fête , cette réunion de famille.

Enfin je ne sais pas comment expliquer que j'ai pu changer d'opinion , peut est ce par ce que maintenant c'est mon pays et que je n'ai pas honte d'y vivre .

Nous avons tous des avis sur tout , mais les avis peuvent changer , c'est ce que l'Aïd m'a appris !

L'Aïd au Maroc....

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